Note de l’auteur
Les musiciennes de Felicitas sont venu me demander des mots « bien placés, bien choisis », comme dit le poète, pour se glisser entre les différents moments de musique.
Quelle responsabilité pour celui qui se voit chargé de leur en proposer !
Quelle outrecuidance d’avoir accepté de côtoyer Jean-Philippe Rameau ou l’un ou l’autre Bach !
Il m’est venu l’envie que les musiciennes délaissent quelques minutes leur instrument et racontent au public une histoire vraie de leur métier, tellement vraie, bien entendu, qu’elle sera de bout en bout inventée.
Mais il faudra que cette histoire ait la couleur de la vérité.
Mais il faudra qu’elle soit aussi plausible que peu vraisemblable.
Mais il faudra qu’elle soit drôle.
Et sans que la sieste de l’auditoire s’en trouve exagérément troublée.
C’est ce qu’on appelle un défi.
Jacques Jouet